fouillis
par-delà le périssable
CELA
que cache que révèle la manifestation
qui te propulse qui te soustrait
ACCESSIBLE
MAINTENANT
SANS LE MOI
visiteur du temple – or de la nuit du temps
aux dépendances milliards
les murs ni de pierre ni de métal ni de bois
y sont de chair
parcouru de circulants aux allures homoclites
subtils - fluides - solides
exécrables douceurs
filant son exaspérante tuyauterie
miscé dans toute cellule
assistant médusé à sa tumultueuse émotion
espace-temps contraint né de son émergence
structure intuitive limitée à sa naissante intimité
résidu du Moi
blême
poussant ses retranchements insolites sus au doux frémissement primordial
qui ne se nomme qui ne se voit
planqué dans de sempiternelles déconvolutions cérébrales
ego
enfin
démasqué par le soufflé de la flamme voyageuse en sursis
mort-né par contumace
la proie du duel de conscience - ignorance
ambiance - apostrophe dégagée de sa drôle atmosphère
assistant sans ambages à sa déconfiture
tu comprends ?
délivré de l’allégeance
je me love en ma nature
sans qualificatif
tapi au plus profond
sans fil conducteur
déconcertant les formes surgies de ma caverne
comme des résurgences corporelles
nées de la surabondance
les potentialités souhaitent se délier
se lover dans les formes
briller de toutes couleurs
exhalant par la vibration du souffle
les senteurs intestines du mystère
au cœur de la distraction fébrile
qui comme roue folle dévale la pente – quête
au mépris des obstacles qui ballottent son cours bondissant
orchestrée par une logorrhée mentale ad infinitum
suite de creux et crêtes sommets et dépressions
au cœur de cette vision grouillante des universi
il flamboie suprême sans trace dans notre citadelle
que sa Vérité pulvérise et réduit à néant